Sur la base d’une marche, qui permet de créer de l’évolution en mouvement, dans l’espace et dans le temps. La transformation s’effectue “en douceur”, dans le cadre de la marche :
Les acteurs entament une marche assurée classique. Au cours de celle-ci, ils vont accentuer l’un des gestes qu’ils font : le balancement de bras, le déhanchement, le pas… le grossir à l’extrême. Celui-ci va entraîner d’autres mouvements des autres parties du corps qui vont chercher à le suivre. Le corps est lié, si on jette le bras en avant, le reste suit, c’est logique…
Là-dessus, sur ces mouvements nouveaux, ces nouveaux rythmes, les acteurs ajoutent des sons, éructations, borborygmes, grognement soufflement, sifflement, cris… en essayant de les lier à leur monstre.
Nous nous retrouvons alors avec un monstre parfait, dérangeant, ridicule, effrayant, à partir duquel il est possible de générer du jeu.