Le détail des exercices proposés est accessible directement par le menu de haut de page
il est traditionnel de commencer une séance par des exercices d’échauffement.
Bien sûr le théâtre n’est pas un sport intensif, et généralement les enfants ont bougé toute la journée précédant la séance : ils n’ont guère besoin d’être physiquement échauffé.
Par contre cela permet de ritualiser la transition entre l'”avant la séance”, et la séance elle-même.
cela permet de “se mettre dedans”. cela crée un sas de transition.
L’échauffement est un rituel de recentrage, de relance de l’esprit de groupe, que les élèves se disent : “ah oui, ça y est, nous sommes au théâtre!”
Il existe un grand nombre d’exercices d’échauffement différents,
qui ne viennent pas faire travailler les élèves sur les même facettes du jeu de scène.
Les exercices d’immersion, comme la boîte ou le cocon, sont essentiellement des jeux d’intériorisation, qui viennent pousser l’enfant à rester en lui, et ne plus se préoccuper ni de ce que font les autres, ni de leur regard sur lui.
Dans un autre style d’échauffement,
moins intériorisé, plus bruyant : les exercices du yah ou du maître de cérémonie ont pour objectif de réveiller la dynamique de groupe, de les faire se retrouver ensemble, et raviver le plaisir qu’ils ont à faire du théâtre en groupe.
Enfin, des exercices d’échauffement plus dynamiques :
la marche dans l’espace reste une bonne base de travail pour un grand nombre d’échauffement par le jeu : changement de rythme (courses, ralentis, statues, arrière, en occupant toujours l’espace,…), ou déplacements dans des environnements imaginaires divers (labyrinthe, jungle, corps humain, etc…)
Plus dynamique aussi, les trous noirs travaillent également la réactivité des jeunes acteurs.
L’échauffement reste un moment important dans la construction d’une séance de théâtre,
car il peut donner la couleur du reste de l’atelier.
Il ne faut donc pas le sous-estimer
Crédit photo et illustration : Freepic