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La voix, la diction et la prise de parole sont des parties indispensables du jeu théâtral.
Étudier et mettre en place une communication théâtrale, un jeu de langage entre les jeunes participants est primordial.
Mais chacun est unique, et tout le monde ne part pas avec les mêmes facilités.
C’est un fait, mais ce n’est pas inéluctable : beaucoup d’exercices de diction et de jeux peuvent permettre aux jeunes de se sentir de plus en plus à l’aise dans le dialogue avec l’autre, que ce soit le public ou le partenaire de jeu.
Tout d’abord, il convient d’échauffer l’instrument “voix”
Pour ne pas le blesser, et ne pas laisser le participant compenser par de mauvaises habitudes : le bourdon et l’usage des virlelangues permettent de donner de bonnes habitudes d’usage de ses cordes vocales et de son articulation.
Ensuite, il est important de dé-sacraliser l’idée de prise de parole :
parler signifie “dire du sens” et “donner une intention”.
cela dévoile beaucoup de soi et de ses capacités d’imagination et d’improvisation.
Encore une fois, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, il convient donc d’enlever à cet acte cet air sérieux que les jeunes peuvent lui donner : l’usage du gromlo dans un grand nombre d’exercices de diction différents peut aider à rendre la prise de parole “pas grave”.
Multiplier les mises en situation nécessitant l’usage du gromlo en émotions et en intentions :
comme l’anecdote, ou l’interprète, déplace l’enjeu du jeune face à la prise de parole. C’est d’autant plus “faire semblant” que personne ne comprend ce qu’il raconte. Cela peut également l’aider à mettre en place des réflexes de construction de phrases sans s’inquiéter de ce qu’il met dedans.
En parallèle, utiliser les défis de langage, comme la logorrhée :
Cela permet au participant de briser ses angoisses de “recherche des mots justes” en le poussant à déconnecter de sa réflexion. Avec la logorrhée : pas le temps de réfléchir, on doit essayer de sauter d’une idée à l’autre sans se préoccuper de la cohérence de tout ça. le faire avec d’autres, ,comme dans la survie en logorrhée, ou accompagné de l’encadrant, grâce à la logorrhée dirigée par émotions ; lui permet de négocier le défi sans se sentir seul “face au monde”
encore une fois,
travailler la voix, et la diction. S’entraîner à la prise de parole, c’est surtout déplacer un enjeu qui peut sembler insurmontable à certains jeunes participants, pour le transformer en simple outil de jeu.
Crédit photo et illustration : Freepic