La logorrhée dirigée par émotions : L’acteur se lance, et le formateur va venir imposer des émotions sur lesquelles l’acteur doit poursuivre sa logorrhée.
Il est plus simple au début de faire travailler l’acteur sur les quatre émotions primaires : joie, peur, colère et tristesse.
Libre au formateur, si les acteurs sont très à l’aise, de lancer des émotions/états plus subtils (extase, ironie, méchanceté, idolâtrie, lubricité, jalousie, générosité, dépité, rage contenue, etc…).
Le truc : il revient à l’acteur de laisser l’émotion s’installer à son rythme et de ne pas forcer la narration pour qu’elle colle tout de suite à l’émotion imposée, c’est le meilleur moyen de bloquer. L’émotion est première, la narration va suivre. Il n’est même pas nécessaire de chercher une cohérence évidente entre le mot et l’émotion : rien de plus chouette qu’un anniversaire raconté tristement, ou qu’un enterrement traité sur le mode de la peur…
Attention, il est conseillé au débutant de partir sur une histoire suivie (type “histoire sans fin”). Sur le mode d’un rêve, par exemple. Plus simple que des enchaînements de thèmes décousus sans lien entre eux.