des diagonales, des points fixes, l’équilibre de l’espace… zoner la scène pour équilibrer les espaces permet d’avoir une mise en scène propre et claire.
Voir la mise en scène avec un “œil géométrique” donne de l’importance aux déplacements et aux positions, qui ne peuvent plus être aléatoires : un acteur ne doit pas “déambuler” en parlant. Un groupe ou plusieurs groupes d’acteurs doivent occuper l’espace de manière sensée et voulue.
les contraintes sont parfois très simple : comment gérer le déplacement d’un acteur ou d’un groupe d’acteurs en tâchant de les maintenir autant que possible vus et entendus par le public ?
Même le chaos doit être organisé, car au bout du compte, l’œil du spectateur doit pouvoir lire clairement ce qui se raconte devant lui.
De la musique, car on est aussi dans une gestion du rythme : refrains et couplets, rapidité puis lenteur puis rapidité… cela ne peut pas se faire au hasard. une action violente est mise en valeur par le calme tendu qui lui succède. Un calme apparent installe le choc et la surprise d’un moment brutal.
Douche chaude, douche froide. cela s’applique à un spectacle, cela s’applique à une scène, et cela s’applique à une réplique. tout est rythme et musique car l’oreille du spectateur a besoin d’harmonie.